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Autoroutes urbaines, grands boulevards à plusieurs voies et vastes parkings en centre-ville… dans les années 1960 / 1970 la voiture est devenue reine des villes et l’aménagement urbain conçu pour 1 Sont pris en compte toutes les agglomérations de plus de 25 000 habitants elle. Un choix général résumé par le Président Pompidou : “Il faut adapter la ville à la voiture”. La publicité lui confie une image de liberté et de modernité. Mais aujourd’hui, les dangers qui menacent le climat et la santé conduisent à repenser ce modèle. Effet de serre, pollution aux particules fines, désagréments sonores… les multiples externalités négatives obligent les villes à chercher des alternatives plus vertes aux déplacements en voiture particulière. Dès lors, le vélo dont l’efficacité pour les déplacements inférieurs ou égaux à 5 km est comparable à celui de la voiture, voire supérieure avec l’avènement du vélo à assistance électrique (VAE), se pose comme une solution de report modal très crédible. Mode de déplacement, le vélo participe au renouvellement de l’aménagement urbain pour des villes apaisées. Dans ce contexte, dès le début des années 1990 les modes doux (re)trouvent progressivement leur place dans les villes. Copenhague et Amsterdam sont données en exemple avec des parts modales vélo de 50 % et 40 %. Avec une part modale loin de ces chiffres, les premiers bénéfices du vélo sur la physionomie des villes françaises sont visibles. Avec le développement des aménagements cyclables, l’usage du vélo augmente et de nouvelles technologies permettent à l’usager de composer et de calculer son trajet à vélo. Mais, l’engagement des villes en faveur du vélo favorise-t-il aussi le développement du tourisme à vélo en ville ? La montée de la pratique utilitaire du vélo se reflète-t-elle dans la pratique touristique ?

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